Je suis venu au jeûne pour perdre du poids et j’ai découvert un chemin de connaissance de mon corps.
En jeûnant je viens toucher mon appartenance avec les mammifères. Je ne suis pas un ours mais je vois nos points communs.
J’ai jeûné 6 fois depuis et je reste très enthousiaste et fasciné sur mon ressenti corporel mais aussi par ce que raconte la recherche autour du jeûne comme le prix Nobel japonnais Yoshinori Oshumi qui développe la notion d’autophagie.
J’ai rencontré le jeûne mais aussi les paysages, l’air pur, les rivières et j’ai aimé rencontrer toute la famille Bölling.
Je vis ces immersions et cette adaptation extrême, comme un chemin d’acceptation de moi même.
Mon premier jeûne je l’ai vécu comme un challenge une bataille avec mon égo et mon dernier a été source de calme et de tranquillité.
Mon corps connaissait le jeûne, mon mental n’avait pas d’appréhension et j’ai fait une meilleur descente alimentaire.
Aujourd’hui le jeûne fait partie de mon quotidien. Je médite, je fais du vélo ventre vide et ça me permet une énergie stable et fiable.
Payam Azadi